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| Sujet: || • Braise • || Ven 13 Juil - 12:49 | |
| IamBraise —Wanna see my face ?feat Prénom NomMon Histoire- Spoiler:
Mais savez vous comment en est-t-il arrivé jusqu'à là ? À tuer et à se cacher dans les fourrés, vous attendant au coin d'une rue ou d'un arbre pour vous égorger ? Moi, je le sais, mais c'est un secret. Si je vous le racontais, je risquerais ma vie. Mais bon, moi qui suis déjà vieux, je n'ai plus rien à regretter, ma fin est bientôt proche, alors à quoi bon ? Au moins que quelques félins sachent ce qui les attend, caché derrière les fourrés, cette ombre si sombre, si sauvage ... Mais là, je m'égare, faut dire que je n'ai plus toute ma tête ah ah ah ! Bref, vous vouliez connaître son Passé ? Ok. Mais chut ensuite, promettez moi de ne jamais le chuchoter à quiconque, même votre meilleur ami. Commençons, Braise, c'est 35 Lunes de meurtres, de gorges tranchées, d' os brisés, de serments violés, de cris d'agonie, de râles de désespoir, de trahisons et de promesses inachevées. Tout débute, il y a donc 35 Lunes de cela. C'est une historie aussi tragique que violente. Né dans un quartier pas très net, au fond d'une ruelle malpropre, dans une poubelle en fer qui servira de repère au jeune chat pour presque toute une bonne partie de sa vie. Ce soir là, le ciel était orageux, l'air moite et lourd. Quelques gouttelettes apparurent et mouillèrent la truffe d'un gros chat au long poil blanc, celui ci grogna et retourna dans sa tanière, une poubelle rouillée ou l'attendait une jeune chatte, à la fourrure grise foncée aux yeux d'ambre, dont une cicatrice lui barrait l'oeil gauche. Il se rapprocha de la femelle avant de lui murmurer, un air sombre et fatigué affiché sur son visage couturé de cicatrices dût à ses nombreuses batailles :
« J'ai bien voulus négocier avec le Meneur des Bandits de la Ville, il ne veut rien entendre de mes paroles ... Il ne désire qu'une seule chose ... »
À cet instant, il montra avec l'air de celui qui abandonne tout espoir possible, leur unique fils, cette boule de poils gris qui dormait paisiblement contre le ventre chaud de sa mère, aussi innocent qu'un petit chaton qu'il était.
« Je ne savait que lui répondre, alors je lui ai dit que je lui amènerait notre petit, il m'a alors accordé 5 lunes, pas une de plus : pour lui apporter notre fils. Si nous ne nous soumettons pas à ses ordres, il a le pouvoir de se venger de notre insolence, je lui ai juré de ne pas le trahir. Il a de toutes façons les moyens pour que ses désirs même les plus fous sois réalisés »
À ses mots, la jeune Reine, pourtant connue par son coeur de pierre, qui n'avait versé de larmes qu'une seule fois de sa vie - La fois où elle a vu comme elle était défigurée dans une flaque d'eau xD - et pleura toutes une nuit. La chaton se réveilla ensuite, et lui demanda la raison de ses pleurs. Elle n'osa pas lui répondre, alors elle changea de sujet, sans pour autant que le malheur ne la traverse. Les Lunes passèrent, et la Cinquième se montra enfin. Un soleil pourpre servit de lumière. Le jeune chat, devenu assez grand pour se défendre des multiples rats et de ses camardes de jeux. Son père le conduisit alors vers son destin, mais avant de quitter sa mère, celle ci lui donna son nom : Soleil. En l'honneur de ses yeux couleur miel. Elle lui répéta qu'il serait désormais Soleil, qu'il devrait se présenter par ce nom au premier chat venu, pareillement au deuxième, et ainsi de suite. Il hocha la tête, il avait comprit.
Il fut mené rapidement aux Bandits de la Ville. Accompagné de son père, qui l'incita à se coucher aux pattes du meneur de ce groupe de chat aussi maigres que musclés. Ce meneur, il se nommait Obscur. Ce nom lui allait vraiment bien, son pelage aussi noir que la nuit pour se cacher au coin d'une ruelle sombre, et des yeux d'un bleu profond. Ce fut ce regard glacé qui croisa ses yeux d'ambre innocents en lui crachant de se présenter à lui. Il lui dit, d'une voix aussi impressionnée qu'intriguée :
« Je m'appelle Soleil »
le chat noir lui répondit sèchement, de sa voix qui fait trembler de peur ou frissonner de respect :
« Et moi, je suis ton Chef, Obscur. Tu me dois désormais fidélité et respect, je sais me faire obéir lorsque je le désire. Ne tentes même pas un geste brusque, mes Combattants sont près à te déchiqueter sans hésitation si je leur ordonne. Tu as compris n'est ce pas ? »
Et sans même laisser le temps à Soleil de lui répondre, il fit un mouvement de la queue, et un chat aux muscles noueux se jeta sur son père. Ce dernier lutta un court instant contre son adversaire avant de cesser le combat. Obscur est le Maître des Lieux, un grognement de sa part et tous les félins se jetteront sur sa pauvre fourrure autrefois blanche, devenue rouge. Sans attendre un quelconque signal de la part d'Obscur, un jeune chat maigrichon se rua à son tour sur le dos du père de Soleil. Il lui arracha avec passion l'oreille gauche et lui donna un bon coup de griffe à la joue, le sang perla. Les yeux du matou blanc se fermèrent doucement, puis.. Plus un bruit. Même Obscur était silencieux, en ne pouvait entendre que les pleurs du petit chat, perdu dans cette impasse, avec son père défunt a ses pattes. Le meneur se leva enfin, et se dirigea vers Soleil. Il l'inspecta durant un long battement d'ailes avant de remarquer ses yeux. Couleur miel. Il ne veut pas de petit chat tout mignon dans sa bande, mais des Combattants prêts à tout détruire.
Il s'avança à la hauteur de Soleil... Et éclata d'un rire méchant, diabolique. Le poil du jeune félin se hérissa, comment ce monstre pouvait il rire de cette perte si chère à ses yeux de miel ? Ceux ci commencèrent à se teinter doucement de rouge. Oui, Soleil en colère pour la première fois de sa vie de chat. Il fit entendre un grondement puissant venant de sa gorge. Il avait changé. C'est à ce moment que son regard commença à crépiter d'envie de vengeance. Lui, seul contre toute ce groupe de chats impitoyables, il était démuni, abandonné. Ses yeux, jadis ambrés, devenaient pareils à des flammes rouges, il ne restait plus qu'une lueur lointaine de son ancien regard. Obscur lui fit, de sa voix glacée, sans une trace de compassion :
«Voilà ce que tu peux devenir en quelques secondes, un tas de fourrure immobile, si tu ne m'obéis pas. Tu ne risquerais tout de même pas de finir comme ton idiot de père ? Alors soumets toi à mon autorité, ou paie ton insolence de ta mort, choisis. Ici, on t'apprendra à te battre pour te faire respecter et affirmer ta puissance, mais, Là Bas, rien. »
Soleil jeta alors un regard désolé vers le corps de son père, mais un sentiment de haine se dessina sur son visage. Oui, Obscur avait raison, totalement. Son père n'était rien comparé au chat noir. Son père n'était qu'un vulgaire chat faible qui se soumet à plus fort que lui. Sinon, il n'aurait pas amené Soleil à Obscur. Évidemment. Soleil prononça alors les paroles qui brisaient désormais tous les espoirs de faire de lui quelqu'un de bon :
« Je veux rester ici. Mon père n'est qu'un faible, je veux devenir puissant. »
Un sombre sourire éclaira le visage d'Obscur. Il pensait déjà à faire de ce jeune chat ambitieux qu'il avait « Capturé » à l'aide de son propre père. Livré à lui comme un prisonnier, il avait un destin tout tracé pour lui. Il l'attendait depuis si longtemps maintenant. L'entrainement commencerait demain, dès l'aube. Mais pour cela, il faut un nouveau nom. Soleil, ça ne va pas avec Obscur. Celui ci annonça alors, devant tous ses camarades, d'une voix claire et diabolique :
« Ce chat, dont le père n'était qu'un faible et un soumis, à décidé de se mettre à mon service. Mais je ne veux pas d'un Soleil parmi nous, mes amis. Nous voulons quelques choses de plus grand, que le soleil, plus chaud. Mais surtout, plus fort ! Tu deviendras Braise chez nous. Oublie ce stupide Soleil, tu es Braise. Et je t'apprendrais comment vivre parmi nous. Lorsque je l'absenterais, tu seras surveillé par mon Second, Chêne. Si tu désobéis ou tente de t'enfuir, ne t'attends pas à un retour glorieux, tu loureras pour t'être révolté. Tu dois apprendre à se soumettre à ceux qui ont le pouvoir. »
Après ses paroles, le meneur retourna sur son tas de déchets qui faisait office de trône et tout le monde retourna vaquer à ses occupations. Braise resta seul avec Obscur. Celui ci lui apprit comment tuer avec délice, comment trancher la gorge d'un ennemi. Mais surtout : Le Respect et la Haine. Le respect, pour survivre, ne pas chercher d'ennuis avec son Maître. La Haine, pour atteindre ton objectif coûte que coûte.
Devenu adulte, il fut respecté par les autres. Il osa également défier le Second, Croc. Dans une lutte acharnée, il remporta la victoire face à ce terrible combattant. Sous les yeux indifférent d'Obscur ; La mort de Croc ne lui effleurait même pas l'esprit. Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas de coeur, il est né sans, tout simplement. C'est ce que disent les vieux chats errants avant d'être exécutés par les serviteurs du chat noir. Il prit d'instinct la place de Croc, et un jour, alors qu'Obscur devenait vieux et rouillé, son autorité venait à être discutée, il décida alors de proposer un pacte avec Braise. Celui ci fut d'accord. Le lendemain, Braise défia avec audace le meneur, il l'incita au combat. Jamais encore, un simple Combattant se risquait contre le Chef. Mais il le fit, et devant les yeux écarquillés de ses camarades, se coucha Obscur, sa fourrure jadis noire s'était colorée de rouge pourpre, il ferma les yeux, sans émettre le moindre signe de douleur et quitta ce monde en silence, aussi digne qu'il l'était avant.
Braise devint le Chef, éduqué par Obscur, il se montra impitoyable avec les Guerriers qui l'avaient regardé de haut à son arrivée. Il leur fit payer de ses griffes et de ses crocs. Mais un jour, comme on le sait tous, un chat contre une bande entière ne peut vaincre. Ainsi, les chats se rebellèrent, le manque de nourriture, le manque de respect, non, plus rien n'allait. Ils chassèrent Braise jusqu'aux fourrés bordant la Ville. Ce dernier préféra se faire oublier d'eux, et devint Solitaire.
Parfois, je regrettais mon ancienne vie ; l'obscurité qui donnait un air si mystérieux à l'endroit me manquait atrocement ; cette odeur de déchet mêlée de celle des chats de gouttière également ... Les sales coups en bande, terminés. Maintenant, j'avais choisis de vivre en tant que Solitaire que de me faire tuer par mes anciens serviteurs. Ah, dès que je repensais à eux, ces fripouilles, ces traîtres ! Une bonne trentaine contre un seul, quelle inégalité ! Lorsque je mettrais la patte sur l'un d'eux, il me le paieront cher cette révolte qui m'oblige désormais à vivre en retrait de la Ville. J'avais connaissance par avance le sort que ces matous me réservaient si je me montrais au coin de leur impasse, et je n'osais pas y songer. C'était Orage, le plus fort de tous, considéré comme le Second de la bande. Certains le voyaient comme un espèce de justicier. J'avoue qu'il était juste et ferme, fort et respecté, un meneur né. Bon, d'accord : presque à ma hauteur, bien plus agile que moi, ses yeux couleur ambre foncée, pénétrant dans le regard de sa victime pour ne plus jamais en ressortir. Tel était l'effet qu'il m'avait laissé lors des derniers instants où je me trouvais en sa compagnie. C'était lui, qui m'avait murmuré à l'oreille de sa voix vengeresse ces quelques mots qui me faisaient frissonner chaque fois que le souvenir me revenait en rêve. Je crois que l'on appelle ça des cauchemars. C'est ce que devaient vivre mes anciens souffre douleurs quand j'étais au sommet de ma puissance. Oui, l'image de ce chat si puissant : « Poses encore une de tes sales pattes puantes sur mon Territoire et attends toi à ce que j'achève ce que je viens de commencer, ne me fais pas regretter de t'avoir laissé la vie sauve, tu ne méritais même pas d'être venu au monde. Maintenant, déguerpis avant que je ne change d'avis. »
Pour appuyer ses paroles, il m'avait griffé la joue gauche, dont je porte désormais une cicatrice. Oui, c'est simple de griffer les autres quand on est trente contre un seul ! J'avais bien eu des fidèles qui m'avaient juré de se battre et de verser leur sang pour moi, mais devant le nombre de félins qui suivaient mon Second pour la " Libération " devenus haineux à ma pensée, et la puissance au combat d'Orage, ils avaient tous préférés se rallier à lui, et m'encerclaient tels des loups refermant le cercle mortel ... Malgré cela, Orage me proposait un combat loyal, un contre un. Moi contre lui. Le perdant devrait fuir la Ville à tout jamais, et ne plus poser une seules patte sur le Territoire des Bandits de la Ville. J'ai dû accepter, avais je réellement le choix ? Pas le temps de demander. Il m'ajoutait également que les Combattants ne seraient que spectateurs du combat ; chacun jura de ne pas s'inviter dans la bagarre. Instinctivement, les chats formèrent un cercle autour de nous deux, un nom incalculables de paires d'yeux attendaient avec hâte que l'un ou l'autre se jette sur son adversaire, pour faire éclater la bataille.
Ensuite, il m'avait coursé jusqu'à la sortie de la ville, ses crocs rencontrant le vide chaque fois qu'il tentait de m'arracher la queue en pleine course, en pleine fuite pour plus de précision. Après, il avait fait demi-tour, tout en me jurant de me tuer si je revenais me risquer sur son Territoire. Retranché dans la Forêt, je devais chasser le lapin qui court trop vite, ou l'écureuil bien trop agile, et encore moins le volatile qui s'envole sans cesse, narguant le chasseur en planant au dessus de lui. Vivant un peu partout dans la Forêt, violant les Frontières des Clans de nature, volant chaque pièce de gibier engloutie à quelqu'un. Bref. Chaque matin, je me baladais en repensant au Passé avec nostalgie. Mon Caractère
- Spoiler:
Braise. Un nom qui fait frémir de peur ou d'angoisse. Braise, un nom qui inspire respect et crainte, qui fait trembler de rage ou de haine. Braise, un nom qui évoque la brutalité des combats, la vengeance, la douleur ; sentiments tout aussi brûlants l'un que l'autre. Braise, celui qui inspire la force et l'orgueil, le mépris ainsi que l'honneur. Braise, voleur pour les bonnes causes ; Braise, Le Charmeur prêt à offrir force, protection et hospitalité pour la nuit. Braise, parfait menteur à la bonne heure ou pour son propre bénéfice. Égoïste, avare il se montre perso lorsque la colère prend place dans son esprit. Cruel et sadique devant la victime couché dans la poussière, il raffole de ce sombre spectacle : Quand le sang éclabousse la terre, il s'enfonce dans les profondeurs de la roche, puis termine enfin cette course folle contre un roc glacé, le sang s'arrête et commence à prendre forme avec la pierre, et au fina, reste gravé durant tout l'éternité... Vous pouvez tout de même tenter d'ouvrir le coeur de pierre de ce matou ci, tenter de pénétrer dans son âme si lointaine, si inaccessible ... Mais impossible et possible n'existent pas, seules les choses que l'on fait et que l'on ne fait pas existent.. Mon Physique- Physique :
Je suis un chat doté d'une carrure imposante pour impressionner l'ennemi, des épaules carrées pour charger avec force,, une mâchoire puissante remplie de crocs aiguisés comme des lames de couteaux pour broyer un à un chacun de tes os. Un long et épais poil tigré de plusieurs nuances de gris, toujours ébouriffé, un redoutable regard ambré teinté de lueur rouge, comme une flamme qui pourrait s'éteindre à tout moment. Des griffes prêtent à éventrer avec hargne, une longue queue pour me tenir en équilibre et fouetter l'air avec dédain, de larges pattes pour nager avec force contre le courant d'un torrent sans galets pour le ralentir ou bien pour clouer l'adversaire à terre, bloquant tout mouvement possible. En bref, Braise n'est pas Super Chat mais on peut déjà remarqué, autant par on physique que son caractère, qu'il est né pour mener les autres. In Fact, I'm Just... ♣ Age : 61 Lunes. ♣ Clan & Rang : Solitaire. ♣ Sexe : Masculin. ♣ Famille : Morte.
♣ Comment Trouvez-Vous le Forum ? Jolis tons marrons (; ♣ Quelque chose à améliorer ? Personnellement, le formulaire de présentation est un peu chargé. Un cadre pouvait suffire, enfin bref. ♣ Codes : By Krys (Enfin trouvés !) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Braise. le Ven 13 Juil - 20:46, édité 1 fois |
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